Le dernier mois de l’année 2017 est marqué par deux mots-clés : résilience et adaptation. Le monde s’est retrouvé, encore une fois, au chevet du climat. Le One Planet Summit, organisé à l’initiative du président Macron, a certes répété les cris d’alarme sur l’état de notre planète, mais il semble que, face aux crises annoncées, il faille s’armer de courage pour s’adapter. S’adapter en refondant nos modèles financiers et économiques, s’adapter en repensant notre alimentation, s’adapter pour protéger la biodiversité et changer de modèle énergétique. Chacun y va de ses propositions, formant « une course à l’échalote » pour la résilience climatique.En matière de qualité d’adaptation, il faudra aussi en faire preuve avec l’Intelligence artificielle. Elle est partout, chamboule nos modes de vies et nous oblige à imaginer de nouveaux emplois. Mais la question qui hante la plupart de nos contemporains est cruciale. Saurons-nous garder encore la main sur l’IA ?Ce mois de décembre a vu son lot d’annonces sur des innovations dans tous les domaines : de nouveaux objets intelligents, des hologrammes pour refaire l’histoire, un virus serial killer de virus… Dans ce flux d’informations, certaines nous ont interrogés, comme l’histoire de ce scientifique qui veut expédier la vie vers des exoplanètes, celle des militaires américains qui ont mis au point une arme génétique capable d’éteindre des espèces entières ou cette litanie stupéfiante des mesures prises par l’administration américaine contre tout ce que nous défendons pour la planète.Enfin, on notera l’émergence, en décembre, dans notre vocabulaire, des crypto-monnaies, des ICO et autres bitcoins coureurs de records. Avec une question en toile de fond : le secteur bancaire ne serait-il pas pris d’un vent de folie ?